{"id":2644,"date":"2022-01-25T12:04:18","date_gmt":"2022-01-25T11:04:18","guid":{"rendered":"https:\/\/depistagecancer-ge.fr\/?post_type=actualites&p=2644"},"modified":"2022-01-25T12:05:32","modified_gmt":"2022-01-25T11:05:32","slug":"cancer-du-col-de-luterus","status":"publish","type":"actualites","link":"https:\/\/depistagecancer-ge.fr\/actualites\/cancer-du-col-de-luterus\/","title":{"rendered":"Cancer du col de l\u2019ut\u00e9rus"},"content":{"rendered":"\n
Chaque ann\u00e9e, pr\u00e8s de 3 000 femmes d\u00e9veloppent un cancer du col de l\u2019ut\u00e9rus et 1 100 femmes en meurent alors que pour l\u2019Organisation mondiale de la sant\u00e9, le cancer du col de l\u2019ut\u00e9rus serait totalement \u00e9liminable gr\u00e2ce \u00e0 deux interventions efficaces et compl\u00e9mentaires\u00a0: <\/strong><\/p>\n\n\n\n \u00c1 l\u2019occasion de la Semaine europ\u00e9enne de pr\u00e9vention du cancer du col de l\u2019ut\u00e9rus, Sant\u00e9 publique France <\/a>publie une mise \u00e0 jour des estimations nationales et infranationales de la couverture du d\u00e9pistage organis\u00e9 du cancer du col de l’ut\u00e9rus et rappelle les couvertures vaccinales. <\/strong><\/p>\n\n\n\n La couverture vaccinale contre les HPV chez les adolescentes est en progression depuis plusieurs ann\u00e9es mais reste insuffisante et la participation au d\u00e9pistage doit progresser. <\/strong><\/p>\n\n\n\n L\u2019Institut national du cancer <\/a>rappelle l\u2019importance de l\u2019information des femmes sur la pr\u00e9vention des cancers du col de l\u2019ut\u00e9rus et la compl\u00e9mentarit\u00e9 de la vaccination d\u00e8s 11 ans et du d\u00e9pistage r\u00e9gulier de 25 \u00e0 65 ans.<\/strong><\/p>\n\n\n\n Le d\u00e9pistage du cancer du col de l\u2019ut\u00e9rus<\/a> vise \u00e0 d\u00e9tecter des l\u00e9sions pr\u00e9canc\u00e9reuses et \u00e0 les traiter avant qu\u2019elles n\u2019\u00e9voluent en cancer. Il permet \u00e9galement de d\u00e9tecter et traiter des cancers \u00e0 un stade pr\u00e9coce et ainsi d\u2019en am\u00e9liorer les chances de gu\u00e9rison. Depuis 2018, il s\u2019inscrit dans le cadre d\u2019un programme national organis\u00e9. Son objectif est de toucher les femmes ne r\u00e9alisant pas ou pas r\u00e9guli\u00e8rement un d\u00e9pistage<\/strong>. [1]<\/a> Survie des patients atteints de cancer en France m\u00e9tropolitaine 1989-2018. Col de l\u2019ut\u00e9rus<\/a>.<\/p>\n\n\n\n Dans le cadre de l\u2019\u00e9valuation \u00e9pid\u00e9miologique du programme, Sant\u00e9 publique France estime que la couverture nationale du d\u00e9pistage pour l\u2019ensemble des femmes \u00e2g\u00e9es de 25 \u00e0 65 ans est de 59% pour la p\u00e9riode 2018-2020. <\/span><\/strong>Soit en l\u00e9g\u00e8re augmentation par rapport \u00e0 la p\u00e9riode triennale pr\u00e9c\u00e9dente (58% en 2017-2019). Malgr\u00e9 une forte baisse du recours au d\u00e9pistage au cours des mois de mars, avril et mai 2020 (p\u00e9riode o\u00f9 les d\u00e9pistages dans le cadre du programme organis\u00e9 avaient \u00e9t\u00e9 interrompus), la crise sanitaire li\u00e9e au COVID-19 ne semble pas avoir eu d\u2019impact notable sur la couverture du d\u00e9pistage du cancer du col de l\u2019ut\u00e9rus, dans la mesure o\u00f9 il y a eu un rattrapage au cours des mois qui ont suivi.<\/p>\n\n\n\n La couverture du d\u00e9pistage varie fortement avec l\u2019\u00e2ge et selon les territoires. Elle est de l\u2019ordre de 65% entre 25 et 45 ans et diminue ensuite de mani\u00e8re importante avec l\u2019\u00e2ge \u00e0 partir de 50 ans pour tomber \u00e0 45% chez les femmes de 60-65 ans.<\/strong> Les couvertures les plus faibles (<50%) sont observ\u00e9es dans les d\u00e9partements et r\u00e9gions d\u2019Outre-mer, \u00e0 l\u2019exception de La R\u00e9union, ainsi que dans les d\u00e9partements franciliens de Seine-Saint-Denis, du Val d\u2019Oise et du Val de Marne. Les couvertures les plus \u00e9lev\u00e9es (>67%) sont retrouv\u00e9es dans le Rh\u00f4ne, en Haute Garonne, en Is\u00e8re et dans le Haut-Rhin, ces deux derniers d\u00e9partements \u00e9tant les d\u00e9partements de l\u2019Hexagone o\u00f9 un programme de d\u00e9pistage organis\u00e9 existe depuis de nombreuses ann\u00e9es.<\/p>\n\n\n\n L\u2019int\u00e9gration du test HPV<\/a> dans le programme national de d\u00e9pistage organis\u00e9 se fait rapidement. En quoi consiste le d\u00e9pistage du cancer du col de l\u2019ut\u00e9rus\u00a0?<\/strong><\/a><\/p>\n Il repose sur un pr\u00e9l\u00e8vement au niveau du col de l\u2019ut\u00e9rus<\/strong> qui permet de d\u00e9tecter au plus t\u00f4t des cellules anormales (examen cytologique) ou la pr\u00e9sence du papillomavirus (test HPV). Si le d\u00e9pistage est positif, cela ne signifie pas qu\u2019il y a un cancer mais que le virus ou des cellules anormales ont \u00e9t\u00e9 d\u00e9tect\u00e9s. Dans ce cas, des examens compl\u00e9mentaires peuvent \u00eatre prescrits. Si des l\u00e9sions pr\u00e9canc\u00e9reuses<\/strong> sont d\u00e9tect\u00e9es par ces examens compl\u00e9mentaires, elles pourront \u00eatre soign\u00e9es avant l\u2019apparition d\u2019un cancer<\/strong>. Si un cancer est d\u00e9tect\u00e9<\/strong>, il le sera g\u00e9n\u00e9ralement \u00e0 un stade plus pr\u00e9coce<\/strong> et pourra \u00eatre trait\u00e9 avec des soins plus l\u00e9gers<\/strong> permettant de pr\u00e9server davantage la fertilit\u00e9.<\/p>\n Le test de d\u00e9pistage doit \u00eatre r\u00e9alis\u00e9 dans les intervalles de temps recommand\u00e9s : tous les 3 ans entre 25 et 29 ans<\/strong> (apr\u00e8s 2 tests r\u00e9alis\u00e9s \u00e0 1 an d\u2019intervalle et dont les r\u00e9sultats sont normaux) et tous les 5 ans entre 30 et 65 ans. <\/strong><\/p>\n Les femmes qui n\u2019ont pas r\u00e9alis\u00e9 de d\u00e9pistage dans les intervalles de temps recommand\u00e9s sont invit\u00e9es par courrier \u00e0 en r\u00e9aliser un et b\u00e9n\u00e9ficient d\u2019une prise en charge \u00e0 100 % du test, sans avance de frais,<\/strong> par leur r\u00e9gime d\u2019assurance maladie. Ces deux dispositions visent \u00e0 faciliter l\u2019acc\u00e8s au d\u00e9pistage pour les femmes qui n\u2019en b\u00e9n\u00e9ficient pas ou peu, quels qu\u2019en soient les motifs.<\/strong><\/p>\n Afin de garantir une \u00e9quit\u00e9 d\u2019acc\u00e8s sur l\u2019ensemble du territoire<\/strong>, le pr\u00e9l\u00e8vement peut \u00eatre r\u00e9alis\u00e9<\/strong> par un gyn\u00e9cologue<\/strong>, un m\u00e9decin g\u00e9n\u00e9raliste<\/strong> ou une sage-femme<\/strong> et \u00e9galement en laboratoire de biologie sur prescription m\u00e9dicale. <\/strong><\/p>\n Un d\u00e9pistage r\u00e9gulier de toutes les femmes concern\u00e9es permettrait de r\u00e9duire significativement le nombre de cas de cancers du col de l\u2019ut\u00e9rus.<\/p>\n\t<\/div>\n\t\n\t\n<\/blockquote>\n\n\n Actuellement recommand\u00e9e chez les filles et les gar\u00e7ons \u00e2g\u00e9s de 11 \u00e0 14 ans (avec un rattrapage vaccinal possible jusqu\u2019\u00e0 19 ans), la vaccination contre les HPV<\/a> permet de pr\u00e9venir les infections g\u00e9nitales \u00e0 HPV \u00e0 l\u2019origine d\u2019environ 90% des cancers du col de l\u2019ut\u00e9rus et \u00e0 l\u2019origine d\u2019autres cancers des voies g\u00e9nitales et de la sph\u00e8re ORL.<\/p>\n\n\n\n La couverture vaccinale du vaccin contre les HPV chez les adolescentes est en progression depuis plusieurs ann\u00e9es mais elle reste insuffisante. En 2020, elle \u00e9tait estim\u00e9e \u00e0 41% pour une dose \u00e0 15 ans<\/strong> (vs. 35% en 2019) et 33% pour le sch\u00e9ma complet \u00e0 16 ans<\/strong> (vs. 28% en 2019).<\/p>\n\n\n\n En compl\u00e9ment de l\u2019am\u00e9lioration de la vaccination des jeunes filles, la vaccination des gar\u00e7ons, recommand\u00e9e depuis 2021, permettra de r\u00e9duire la transmission des papillomavirus et de prot\u00e9ger les futures g\u00e9n\u00e9rations, quel que soit le sexe, vis-\u00e0-vis des maladies li\u00e9es aux HPV.<\/p>\n\n\n\n Vaccination-info-service.fr : un site de r\u00e9f\u00e9rence accessible \u00e0 tous les publics<\/strong><\/p>\n Le site institutionnel de r\u00e9f\u00e9rence sur la vaccination, Vaccination-info-service<\/a><\/strong>, permet \u00e0 chacun d\u2019acc\u00e9der \u00e0 des informations factuelles, pratiques et scientifiques sur la vaccination aux diff\u00e9rents \u00e2ges de la vie, avec des focus par maladie et des ressources vers des contenus fiables. L\u2019espace d\u00e9di\u00e9 \u00e0 la vaccination contre les infections \u00e0 papillomavirus humains (HPV)<\/a> r\u00e9pond aux diff\u00e9rentes questions \u00e0 travers plusieurs rubriques : \u00ab Qui doit se faire vacciner et pourquoi ? \u00bb, \u00ab Efficacit\u00e9 et impact \u00bb, \u00ab Principales contre-indications \u00bb\u2026 Le site dispose \u00e9galement d\u2019un \u00ab\u00a0Espace Pro \u00bb, sp\u00e9cialement con\u00e7u pour les professionnels de sant\u00e9, acteurs essentiels de la vaccination. Pour en savoir plus, vous pouvez \u00e9galement t\u00e9l\u00e9charger le d\u00e9pliant\u00a0: Infections \u00e0 papillomavirus humains – Les 5 bonnes raisons de se faire vacciner<\/a><\/p>\n\t<\/div>\n\t\n\t\n<\/blockquote>\n\n\n59% des femmes de 25-65 ans ont \u00e9t\u00e9 d\u00e9pist\u00e9es pour la p\u00e9riode 2018-2020<\/strong><\/h3>\n\n\n\n
Chaque ann\u00e9e en France, 3\u00a0000 cas de cancers invasifs<\/strong> du col de l\u2019ut\u00e9rus sont diagnostiqu\u00e9s et 1\u00a0100 patientes en d\u00e9c\u00e8dent<\/strong>.<\/span>
C\u2019est un cancer de bon pronostic <\/strong>m\u00eame si celui-ci se d\u00e9grade avec un taux de survie \u00e0<\/strong> 5 ans de 63% pour la p\u00e9riode 2010\/2015<\/a><\/strong>[1]<\/strong><\/a> ; ce taux \u00e9tait de 68% sur la p\u00e9riode 1989\/1993. Cette baisse est un effet \u00ab paradoxal \u00bb du d\u00e9pistage sur la survie\u00a0: avec la diminution du nombre de cancers invasifs gr\u00e2ce au d\u00e9pistage, la proportion de cancers diagnostiqu\u00e9s \u00e0 des stades avanc\u00e9s (chez des femmes non d\u00e9pist\u00e9es), donc plus agressifs, augmente entrainant une baisse m\u00e9canique du taux de survie.<\/p>\n\n\n\nLa couverture est insuffisante \u00e0 tous les \u00e2ges et sur l\u2019ensemble du territoire et loin des 70% pr\u00e9conis\u00e9s par l\u2019Union europ\u00e9enne.<\/strong><\/h3>\n\n\n\n
Chez les femmes \u00e2g\u00e9es de 30 \u00e0 65 ans, le test HPV repr\u00e9sentait moins de 1% des tests de d\u00e9pistage en 2019, 25% en 2020 et 65% au cours des 6 premiers mois de 2021.<\/p>\n\n\n\n
\n\n\n\n\n\n\t\n\t\t
Seul un tiers des jeunes filles de 16 ans a re\u00e7u un sch\u00e9ma complet de vaccination contre le HPV en 2020<\/strong><\/h3>\n\n\n\n
\n\n\t\n\t\t
Sensibiliser les femmes \u00e0 l\u2019importance et au b\u00e9n\u00e9fice de la pr\u00e9vention des cancers du col de l\u2019ut\u00e9rus<\/strong><\/h3>\n\n\n\n