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Le dépistage en pratique

Entre 25 et 65 ans, faire un test de dépistage c’est important !

Il permet de séparer les femmes apparemment en bonne santé de celles dont le risque d’évolution vers une lésion précancéreuse ou un cancer est élevé et qui doivent avoir des examens diagnostiques.

Depuis le 1er janvier 2021, la vaccination contre les H.P.V est également étendue à tous les garçons de 11 à 14 ans, avec un rattrapage possible chez les adolescents et les jeunes hommes de 15 à 19 ans révolus.

La prise de rendez-vous

Les 2 tests de dépistages peuvent être réalisés par plusieurs professionnels de santé (gynécologue, médecins généralistes, sages-femmes), dans un centre de santé ou de planification familiale, dans certains laboratoires de biologie médicale sur prescription de votre médecin.

Entre 25 et 65 ans, votre Assurance Maladie vous enverra une lettre d’invitation à réaliser un test de dépistage si vous ne l’avez pas fait dans les délais recommandés.

Avec lettre d’invitation

Après avoir reçu votre lettre d’invitation envoyée par l’Assurance Maladie, vous pouvez prendre rendez-vous pour effectuer le test de dépistage. En apportant la lettre lors de la consultation, vous bénéficierez gratuitement de l’analyse de votre test de dépistage (la consultation vous sera remboursée aux conditions habituelles).

Sans lettre d’invitation

Si vous n’avez pas reçu de lettre d’invitation ou l’avez égarée, vous pouvez contacter l’Assurance Maladie ou aller directement chez votre professionnel de santé.

Les tests de dépistage

Un diagnostic anticipé évitera un traitement lourd et permettra une guérison plus certaine et plus rapide.

On considère que 90 % des cancers du col de l’utérus pourraient être évités avec le dépistage. 

Entre 25 et 65 ans, votre Assurance Maladie vous enverra une lettre d’invitation pour réaliser un test de dépistage si vous ne l’avez pas fait dans les délais recommandés.

Il existe deux tests de dépistage réalisés sur un prélèvement de cellules au niveau du col de l’utérus :

  • L’examen cytologique est l’examen au microscope de cellules du col de l’utérus, à la recherche d’anomalies morphologiques des cellules. 
  • Le test HPV détecte la présence du virus HPV à haut risque (HPV HR) dans les cellules du col de l’utérus. 
Tests de dépistage

L’examen se fait en position gynécologique. Le professionnel de santé prélève délicatement des cellules au niveau du col de l’utérus à l’aide d’une petite brosse ou d’une spatule. Cela prend moins de quelques minutes et n’est pas douloureux, même si une gêne peut être ressentie. Le prélèvement de cellules est envoyé dans un laboratoire d’anatomo-cytopathologie ou laboratoire de biologie médicale, qui, après examen, enverra au professionnel de santé. 

Le moment optimal pour le dépistage est le milieu du cycle menstruel : à mi-chemin entre les règles, c’est-à-dire pendant votre période d’ovulation si vous ne prenez pas de contraception orale. C’est la période où le col de l’utérus est ouvert, permettant une bonne visibilité de l’endocol et un prélèvement de bonne qualité. Si votre cycle est régulier ou que vous prenez la pilule, il est facile de calculer le moment du rendez-vous : entre le 10ème et le 16ème jour du cycle. 

Certaines règles permettent d’optimiser le résultat de votre test de dépistage :

  • évitez de le faire réaliser pendant la période des règles ou en cas d’infection ;
  • évitez une toilette intime trop poussée ;
  • évitez les rapports sexuels 48 heures avant le test de dépistage.

Le test de dépistage ne peut être réalisé si l’on a mis en place dans les jours précédents un ovule thérapeutique ou un spermicide. Si c’est le cas, prévenez votre médecin qui vous donnera un rendez-vous à une date ultérieure. 

Le suivi

Examen de suivi

La présence du virus et/ou de cellules anormales ne signifie pas qu’il s’agit d’un cancer.  Il ne faut pas avoir peur d’un tel résultat : c’est une opportunité pour faire un diagnostic précoce et enrayer l’apparition de la maladie. 

Dans ce cas il est nécessaire d’effectuer des examens complémentaires pour préciser la nature de ces anomalies (test HPV, triage cytologique ou parfois biopsie (prélèvement d’un petit fragment de col) :

  • si des lésions sont détectées, on peut les surveiller (certaines lésions pouvant régresser spontanément) ou les traiter et prévenir ainsi l’apparition d’un cancer ;
  • si les examens complémentaires mettent en évidence un cancer, on peut le traiter à un stade généralement plus précoce et ainsi améliorer les chances de guérison.

La vaccination

En complément du dépistage, les professionnels de santé disposent depuis plusieurs années, d’un deuxième moyen de prévention du cancer du col de l’utérus : la vaccination pour prévenir l’infection par certains Papillomavirus Humains (virus HPV).

Ensemble, la vaccination et le dépistage offrent la meilleure protection contre le cancer du col de l’utérus.

Depuis le 1er janvier 2021, la vaccination contre les H.P.V. est également étendue à tous les garçons de 11 à 14 ans, avec un rattrapage possible chez les adolescents et les jeunes hommes de 15 à 19 ans révolus.