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Réponses à vos questions

Pour toutes informations complémentaires consultez le dossier sur le site de l’Institut National du Cancer (INCa)

Quelle suite y-a-t-il pour un test de recherche de sang dans les selles dont le résultat est négatif ?

Un test de recherche dans les selles dont le résultat est négatif signifie qu’il n’y a pas eu de saignement de détecté. Il faudra renouveler le test dans deux ans et rester attentif à votre santé puisqu’en cas de symptômes éventuels, il faudra consulter votre médecin généraliste.

Pourquoi le dépistage organisé du cancer colorectal ne s’adresse t-il qu’aux personnes âgées de 50 à 74 ans ?

Les personnes âgées de 50 à 74 ans font parties de la tranche d’âge la plus à risque face au cancer colorectal

Faut-il suivre un régime alimentaire pour réaliser un test de recherche de sang dans les selles ?

Il n’y a pas de régime alimentaire à suivre pour réaliser un test de recherche de sang dans les selles.

J’en entendu parler d’un nouveau test. En quoi consiste-t-il ?

Le test immunologique est disponible depuis 2015 dans le cadre du dépistage organisé du cancer colorectal. D’utilisation plus rapide, avec un seul prélèvement de selles, il permet aussi une meilleure détection des cancers et des polypes.

Votre médecin vous remettra le kit de dépistage accompagné d’un mode d’emploi didactique et illustré. N’hésitez pas à lui poser vos questions sur la réalisation pratique de ce test.

Mon médecin m’a parlé d’une consultation d’oncogénétique : qu’est-ce que c’est ?

Si vous avez des antécédents familiaux de certaines maladies colorectales héréditaires, vous pourriez être porteur d’une mutation génétique qui vous prédispose à un risque potentiellement « très élevé » de développer un cancer colorectal.

Pour savoir si vous présentez une telle mutation, votre médecin peut vous adresser à une consultation d’oncogénétique. Un spécialiste vous donnera une information générale sur le cancer et la génétique, et vérifiera avec vous l’histoire des cancers dans les branches maternelle et paternelle de votre famille. S’il l’estime nécessaire, il vous proposera un test dont l’objectif est de rechercher une éventuelle prédisposition génétique au cancer. Un suivi spécifique vous sera proposé selon les résultats de ce test.

Quels sont les risques d’une coloscopie ?

La coloscopie peut entraîner des complications dont les formes graves restent rares (1 à 4,5 cas pour 1 000 coloscopies). A cela s’ajoutent les risques liés à toute anesthésie générale.

La coloscopie est-elle un examen douloureux ?

Non : la coloscopie est généralement réalisée sous anesthésie générale légère et n’est donc pas douloureuse.

Qu’est-ce qu’une coloscopie ?

La coloscopie constitue l’examen de référence pour visualiser l’intérieur de l’intestin. Il permet aussi de déceler et retirer d’éventuels polypes avant qu’ils n’évoluent en cancer. Elle permet aussi de détecter un cancer colorectal à un stade précoce. Cet examen est réalisé par un gastroentérologue.

Un test positif veut-il dire que j’ai un cancer ?

Non : un test positif signifie seulement que du sang a été détecté dans vos selles et cela peut avoir plusieurs causes. Afin d’en identifier l’origine, votre médecin vous adressera à un gastroentérologue pour réaliser une coloscopie.

Et si l’on me découvre un cancer entre deux tests ?

Cette situation peut arriver car il est possible qu’un cancer débutant ou un polype n’aient pas saigné, et donc pas été détectés, au moment où vous avez effectué votre test. Ces cancers, appelés « cancers de l’intervalle », sont toutefois de meilleur pronostic chez les personnes qui font le test tous les deux ans que chez celles qui ne participent pas au dépistage.

Pourquoi un dépistage précoce et régulier?

Ce test permet de dépister des cancers débutants, avant l’apparition de symptômes, ou des polypes avant qu’ils n’évoluent en cancer. Certains d’entre eux seront détectés deux ans plus tard à un stade encore précoce, d’où l’intérêt de pratiquer ce test tous les deux ans : la régularité est un gage d’efficacité.

Quant demander un dépistage du cancer colorectal?

Votre médecin vous recommandera de consulter en cas d’apparition de signes d’alerte comme la présence de sang dans les selles, l’apparition de douleurs abdominales ou de troubles du transit (diarrhée, constipation, alternance des deux) persistants ou un amaigrissement inexpliqué. Il ne s’agit pas forcément d’un cancer mais le médecin pourra vous prescrire des examens pour déterminer la cause de ces troubles et vous proposer une prise en charge adaptée.

Combien me coûtera le test de dépistage ?

Le test de recherche de sang dans les selles et son analyse sont pris en charge à 100 % par l’assurance maladie, sans avance de frais de votre part.

Il vous est remis au cours d’une consultation chez le médecin traitant, qui est prise en charge dans les conditions habituelles, c’est-à-dire à 70 % sur la base du tarif conventionné de 25 euros (source : ameli.fr).

Le reste à votre charge est remboursé par votre complémentaire de santé (mutuelle, assurance) si vous en avez une.

Si vous êtes bénéficiaire de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) ou de l’aide médicale d’État (AME), le coût de cette consultation est pris en charge par l’assurance maladie sans avance de frais.

Quand et comment les résultats me parviennent-ils ?

Après sa réalisation, votre test est envoyé à un laboratoire d’analyses médicales dont l’adresse est indiquée sur l’enveloppe T fournie avec le test. Ce laboratoire vous transmet vos résultats sous 15 jours, avec copie à votre médecin traitant et à votre site départemental du CRCDC Grand Est. Vous pouvez aussi recevoir vos résultats par Internet, en vous inscrivant sur le site resultat-depistage.fr.

Pourquoi le test de dépistage ne m’est-il pas directement envoyé ?

Dans le cadre du programme national de dépistage du cancer colorectal, le médecin traitant doit s’assurer que vous n’avez pas de risques particuliers liés à des antécédents personnels ou familiaux de maladies affectant le colon ou le rectum et qui nécessiteraient un suivi spécifique (suivi différent que par test immunologique). C’est seulement après s’être assuré de l’absence d’un tel risque que le médecin vous explique le fonctionnement du test, en vous le remettant directement. Vous pouvez toutefois parler du dépistage du cancer colorectal avec votre médecin sans attendre de recevoir une invitation.

Je n’ai pas reçu d’invitation au dépistage organisé : puis-je obtenir un test quand même ?

Oui, vous pouvez parler de ce test avec votre médecin sans attendre votre invitation. Il vous le remettra s’il estime que cette modalité de dépistage est adaptée à votre situation. Si vous avez fait ce test il y a plus de deux ans, vous pouvez également contacter l’Assurance maladie pour recevoir une nouvelle invitation.

Est-ce que je relève du programme de dépistage organisé ?

Oui, si vous avez entre 50 et 74 ans  et que vous ne présentez ni symptôme, ni antécédents personnels ou familiaux de maladies touchant le côlon ou le rectum. Votre médecin traitant s’en assurera, après avoir évalué votre état de santé et recherché la présence de signes d’alerte ou de facteurs de risque particuliers.

En savoir plus sur le programme de dépistage en pratique

Pourquoi devrais-je me faire dépister ?

Le cancer colorectal évolue lentement : il faut 10 ans en moyenne pour qu’un polype devienne cancéreux. Le dépistage organisé permet de découvrir un cancer colorectal à un stade très précoce de son développement : il peut alors être guéri dans 9 cas sur 10 et avec des traitements moins lourds. Le dépistage permet également de détecter des polypes et de les retirer avant qu’ils n’évoluent vers un cancer.

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