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Dépistage du Cancer du Col de l’Utérus

L’examen de dépistage

L’examen est rapide, non douloureux et sans risque même pour une femme enceinte !


Il se fait en position gynécologique. Le professionnel de santé prélève délicatement des cellules au niveau du col de l’utérus à l’aide d’une petite brosse. Cela prend moins de quelques minutes et n’est pas douloureux, même si une gêne peut être ressentie. Le prélèvement de cellules est envoyé dans un laboratoire d’anatomo-cytopathologie ou laboratoire de biologie médicale, qui, après examen, enverra au professionnel de santé. 

Le professionnel de santé prélève délicatement des cellules au niveau du col de l’utérus à l’aide d’une petite brosse.

Bon à savoir

Le moment optimal pour le dépistage est le milieu du cycle menstruel : à mi-chemin entre les règles, c’est-à-dire pendant votre période d’ovulation.
Si votre cycle est régulier ou que vous prenez la pilule, il est facile de calculer le moment du rendez-vous : entre le 10ème et le 16ème jour du cycle. 

Certaines règles permettent d’optimiser le résultat de votre test de dépistage :

  • évitez de le faire réaliser pendant la période des règles ou en cas d’infection ;
  • évitez une toilette intime trop poussée ;
  • évitez les rapports sexuels 48 heures avant le test de dépistage.

Le test de dépistage ne peut être réalisé si l’on a mis en place dans les jours précédents un ovule thérapeutique ou un spermicide. Si c’est le cas, prévenez votre médecin qui vous fixera un rendez-vous à une date ultérieure.

Certaines règles permettent d’optimiser le résultat de votre test de dépistage du cancer du col de l'utérus.

Le dépistage en cas d’hystérectomie

Si on vous a enlevé totalement l’utérus (hystérectomie totale), il n’est plus nécessaire de réaliser le test de dépistage.

En cas d’hystérectomie partielle, le dépistage reste recommandé.

Le suivi

La présence du virus et/ou de cellules anormales ne signifie pas qu’il s’agit d’un cancer.  Il ne faut pas avoir peur d’un tel résultat : c’est une opportunité de diagnostic précoce et ainsi une possibilité d’enrayer l’apparition de la maladie. 

Dans ce cas, il est nécessaire d’effectuer des examens complémentaires pour préciser la nature des anomalies (test HPV, triage cytologique ou parfois biopsie) :

  • si des lésions sont détectées, on peut les surveiller (certaines lésions pouvant régresser spontanément) ou les traiter et prévenir ainsi l’apparition d’un cancer ;
  • si les examens complémentaires mettent en évidence un cancer, on peut le traiter à un stade généralement plus précoce et améliorer ainsi les chances de guérison.
Si des lésions sont détectées, on peut les traiter.

La vaccination en complément du dépistage

En complément du dépistage, les professionnels de santé disposent depuis plusieurs années, d’un deuxième moyen de prévention du cancer du col de l’utérus : la vaccination pour prévenir l’infection par certains Papillomavirus Humains (virus HPV) pour toutes les filles de 11 à 14 ans, avec un rattrapage possible chez les adolescentes et les jeunes femmes de 15 à 19 ans révolus.

Pour tout savoir sur la Vaccination anti-HPV, rendez-vous sur notre page dédiée.

Ensemble, la vaccination et le dépistage offrent la meilleure protection contre le cancer du col de l’utérus.

Depuis le 1er janvier 2021, la vaccination contre les HPV est également étendue à tous les garçons de 11 à 14 ans, avec un rattrapage possible chez les adolescents et les jeunes hommes de 15 à 19 ans révolus.

Attention, même vaccinée faire le test de dépistage est indispensable (le vaccin protège à 90 %).
En effet, c’est la complémentarité de la vaccination et du dépistage qui permet de lutter le plus efficacement contre le cancer du col de l’utérus.