Quel est votre rôle ?
Le rôle du professionnel de santé dans la vaccination anti-HPV est important et consiste en :
- Informer l’adolescent(e) et sa famille ou la jeune personne majeure de l’intérêt de la vaccination anti-HPV ;
- Obtenir le consentement des parents en cas de patient(e) mineur(e) ;
- Vérifier le schéma vaccinal, le démarrer ou le poursuivre le cas échéant.
Une étude récente (INCa, HAS – BVA) confirme le rôle essentiel des généralistes vis-à-vis des parents :
- 97 % des parents déclarent suivre toujours les recommandations de leur médecin sur la vaccination ;
- 86 % ont pour principale source d’information sur la vaccination contre les HPV, leur médecin.
Comment expliquer l’extension de la vaccination aux garçons ?
Recommandée depuis 2019 et remboursée depuis janvier 2021, la vaccination anti-HPV des garçons a 3 objectifs :
- Protéger les garçons et réduire les inégalités hommes-femmes ;
- Freiner la transmission des HPV dans la population générale et donc améliorer la protection des filles et femmes non vaccinées ;
- Améliorer la protection des garçons et des hommes, quelle que soit leur orientation sexuelle surtout à un âge où la préférence sexuelle n’est pas forcément connue ou affirmée.
Que sait-on de la sécurité et de l’efficacité ?
La vaccination anti-HPV est proposée en France depuis plus de 15 ans (2007). A ce jour, plus de 100 millions d’enfants et d’adolescents sont vaccinés et plus de 300 millions de doses ont été distribuées dans près de 86 pays (plus de 6 millions de doses prescrites en France).
L’OMS reconnaît une excellente surveillance internationale, car très rigoureuse. Aucun lien n’a été démontré entre ces vaccins et les maladies auto-immunes.
Dans les pays avec une couverture vaccinale élevée, il est constaté des bénéfices de la vaccination anti-HPV tant chez les filles vaccinées que chez les garçons non vaccinés et indirectement protégés.
Plus d’information sur le site Vaccination info service.